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Son sale petit secret 1
Note de IShouldBeWrittingSomethingElse: Alors… trois heures de l’aprem, je pense à Tim Roth et à son utilisation de l’expression ‘un plaisir coupable’ (Aë : c’est ainsi qu’il appelle Liverpool ^^) qu’il a utilisée pour ma ville. Et je me sens… agacée.
6,5 heures et 6500 mots plus tard (Et pourquoi je ne peux pas écrire un volume pareil pour mes histoires originales ? Pourquoi ?), j’ai cette histoire. C’est fini. Je vais poster chaque matin. Je pense qu’il y a environ six parties.
Et est-ce que personne ne trouve bizarre que dans un monde parallèle, les producteurs des films avaient posé leur premier choix sur Tim Roth pour Severus Snape… ? Severus sans sa voix ? Non… ! (Allersia : Cela aurait fait un excellent choix mais la perfection restera dans Alan <3 ).
Comme toujours, rien de ce qui est à JKR n’est à moi.
Oh, et ça ressemble à du angst… mais je le promets, c’est un bon gros HEA :)
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Chapitre 1
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« Suis-je votre sale petit secret, Miss Granger ? » Severus surgit de la salle de bain, mettant en place le dernier des boutons de sa redingote. Il arqua un sourcil de charbon. « Votre plaisir coupable ? »
Hermione le dévisagea. Puis cligna des yeux. « Miss Granger ? » Il ne l’appelait pas ainsi. Jamais. Pas en privé. Pas quand ils n’étaient que tous les deux. Et certainement pas après qu’ils aient passé un samedi entier et délicieusement brûlant dans son lit. « Severus… ? »
Un long doigt caressa légèrement la ligne rigide de son col et glissa sur sa cravate, les redressant tous deux. La cicatrice enflée et toujours rougie ressortait sur la blancheur neigeuse du col, et un poing se contracta autour du cœur d’Hermione, comme toujours. Il portait tant de cicatrices. Tellement. A l’extérieur et à l’intérieur.
Il glissa une copie de la Gazette du Sorcier hors du cabinet assez hideux hérité de sa grand-mère. Elle lui jeta un regard noir. Elle aurait avec joie refourgué ce vieux truc à une boutique de charité, mais la culpabilité la poussait à le garder. Non, ce n’était pas un objet qu’elle pouvait installer dans son salon, avec ses angles étranges et son design hors d’âge. Il était mieux ici. Après tout, même si Severus Snape était son amant, elle ne passait pas énormément de temps dans sa chambre. Un sourire frémit sur ses lèvres. Quand ils atteignaient la chambre. La journée était rare. Il semblait vraiment abhorrer son lit…
Severus feuilletait le journal. Il le déplia et le replia encore, avant de le laisser tomber sur les draps froissés.
Hermione examina la photo. C’était elle. Elle fronça des sourcils. A la réception des hauts fonctionnaires du Ministère, le jeudi précédent. Elle n’était qu’assistante, en bas de l’échelle, au Département de la Régulation et du Contrôle des Créatures Magiques, mais son dossier de guerre lui avait fourni une invitation. Le Ministère aimait tellement exhiber ses héros de guerre.
Le photographe avait capturé un instant. Son bras passé autour de celui de Carlos, une flûte de champagne hors de prix dans sa main libre, alors qu’elle riait d’une répartie d’Arthur Weasley. Un sourire se forma sur ses lèvres. Tous trois étaient plongés dans une des histoires de dragons de Carlos. Elle leva les yeux vers Severus. « Un évènement de plus au Ministère. Ce n’était rien de spécial. Juste l’habituel. » Son sourire s’élargit. « Carlos racontait cette histoire de… »
Deux taches rouges marquèrent le sommet de ses joues pâles et ses yeux sombres se durcirent. « Je pense qu’il est préférable que nous mettions fin à ces… assignations. »
Le cœur d’Hermione se craquela. Elle amena une main à sa gorge et lutta pour respirer. Mettre fin… ? « Pourquoi ? » Sa voix se brisa. « Deux… deux ans, Severus. Deux. Tu… »
Il avait été son premier. Non pas qu’elle se soit gardée pour lui –et être vierge à vingt-deux ans n’était pas si bizarre- mais une partie d’elle l’avait ardemment désiré. De l’avoir. Le Maître des Potions distant et mystérieux. Pour être le centre de son désir. Uniquement sienne. Et c’était le bonheur. Jusque là.
« Je pense que nous avons eu notre compte l’un de l’autre, n’est-ce pas ? » Il était l’homme froid et féroce qu’elle avait connu alors qu’elle était élève à Poudlard. Pas son amant. Pas son Severus.
« Je… » Une autre écharde se planta dans son cœur et ses mots ne purent sortir. Avons eu notre compte. Non. Non, pas elle. Elle n’aurait pas eu son compte de lui en deux siècles. Ni plus. Elle pinça ses lèvres. Alors lui avait eu son compte d’elle?
Ses paroles tintaient autour de ses pensées. Un sale secret ? Loin de là. Retournait-il la situation? Etait-elle le sien? Ses pensées tourbillonnaient. Oh, Merlin, il ne voulait vraiment pas d’elle.
La douleur vrillait sa poitrine et ses yeux brûlaient. Elle les ferma alors que des larmes glacées envahissaient ses joues.
« Ca ne peut pas être une telle surprise, Miss Granger. »
Le titre la frappa et un sanglot la secoua. « Ne m’appelle pas ainsi. Jamais. »
Ce foutu sourcil s’arqua encore. « Et pourquoi pas ? Pourquoi ne devrais-je pas étendre le reste du monde à cet appartement ? » Il observa la petite chambre, affichant un rictus dégoûté. « A cette chambre en particulier ?
-Severus…
-Au commencement, j’ai pensé… » Un éclair de douleur passa dans ses yeux sombres et le creux familier s’approfondit entre ses yeux. Ses doigts la démangeaient de l’envie de l’effacer. « Mais j’ai vite réalisé ce que j’étais pour vous.
-Severus, je n’ai jamais… »
Il agrippa le journal et le rejeta sur son lit, le tapotant du doigt. « Pas une fois, Miss Granger, au cours de vos deux précieuses années, pas une fois, vous n’êtes apparue à mon bras. » Il renifla alors que sa bouche s’ouvrait pour rétorquer. « Tout autre sorcier est préférable à moi. N’importe lequel ! Rien ne doit souiller la réputation immaculée de la Princesse de Gryffondor, n’est-ce pas ? Certainement pas l’insinuation d’une assignation avec un sorcier noir notoire. Carlos » le nom fut lâché avec dégoût, « vous a accompagné onze fois. Le baisez-vous aussi ? Pourquoi pensez-vous que je ne veuille jamais vous emmener ici, dans cette chambre ? Dans ce lit ? S’allonger dans l’ombre d’un autre homme est exécrable. »
Il se redressa. « Je l’ai fait aujourd’hui pour me rappeler ce que je suis. Uniquement votre… jouet sexuel. » Sa bouche se plissa. « Assez. J’en ai fini. » Il effectua une rapide courbette. Il est temps que je laisse mes espérances… derrière moi. »
Et, dans un craquement, il disparut.
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Note de IShouldBeWrittingSomethingElse : Dites-moi ce que vous en pensez! :)
J’espère boucler le chapitre 11 de A Soul-Mate’s Kiss demain. Argh, mes projets pour ma fic originale sont donc repoussés à ce week-end !
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Aë : Je vais traduire aussi A Soul-Mate’s Kiss ^^’
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Note d’Edhil Morgùl : J'ai bien aimé ce premier chapitre, j'ai hâte de voir la suite. Severus a l'air tellement blessé.
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Note d’Allersia : Bon bon bon … Je me lève tardivement ce dimanche matin et voit dans mes courriers les fichiers d’Aë … Cool, une petite fic à traduire. A la fin du premier chapitre, je suis toute tristounette pour Snape mais, j’adoooooooooore et je veux lire la suite !!!!! Snape semble être un Snape comme on le connait si bien. Hermione, quant à elle, a vraiment intérêt à se démener pour savoir ce qu’elle veut et lui prouver que ce n’est pas juste un « plaisir coupable » si elle veut le récupérer. Merci Aë pour cet excellent travail !!!
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« Suis-je votre sale petit secret, Miss Granger ? » Severus surgit de la salle de bain, mettant en place le dernier des boutons de sa redingote. Il arqua un sourcil de charbon. « Votre plaisir coupable ? » (ok, rien que la première phrase me donne envie de continuer : « sale petit secret », « redingote » – ben oui ! je trouve ça sexy – et « plaisir coupable » J).
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Le photographe avait capturé un instant. Son bras passé autour de celui de Carlos, (c’est qui celui-là ?)
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« Je pense qu’il est préférable que nous mettions fin à ces… assignations. » (oh oh … Ca ne sent pas bon tout cela Hermione …).
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« Ca ne peut pas être une telle surprise, Miss Granger. » (Pfiou ! La phrase doit faire mal …)
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Il agrippa le journal et le rejeta sur son lit, le tapotant du doigt. « Pas une fois, Miss Granger, au cours de vos deux précieuses années, pas une fois, vous n’êtes apparue à mon bras. » Il renifla alors que sa bouche s’ouvrait pour rétorquer. « Tout autre sorcier est préférable à moi. N’importe lequel ! Rien ne doit souiller la réputation immaculée de la Princesse de Gryffondor, n’est-ce pas ? Certainement pas l’insinuation d’une assignation avec un sorcier noir notoire. Carlos » le nom fut lâché avec dégoût, « vous a accompagné onze fois. Le baisez-vous aussi ? Pourquoi pensez-vous que je ne veuille jamais vous emmener ici, dans cette chambre ? Dans ce lit ? S’allonger dans l’ombre d’un autre homme est exécrable. » (hoooo … bien joué Hermione, du grand art ! T’as laissé Severus au placard !!!)
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Son sale petit secret 2 - les fanfics d'Aë
Note de IshouldBeWrittingSomethingElse: Et l'angst continue... Désolée. *va se cacher* . . oOoOoOo . . Chapitre 2: . Hermione alla au travail à reculons, le lundi matin. Son bureau croulait de ...
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