Note de llorolalluvia : Bon… apparemment, je suis incapable d’écrire des OS… Vous avez été nombreux à demander une suite à ça, et on dirait qu’il va y avoir trois parties (Aë : Il y en a 3 ^^), comme pour tant d’autres de mes ‘OS’. Merci de me donner votre avis ! Et merci à tous pour les encouragements !

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« Non. Pas question.

-Mais Mione…

Non ! »

Harry s’avança pour s’asseoir près d’elle à la table de la bibliothèque, tirant sa main des notes qu’elle tentait de prendre pour la tenir entre les siennes. « Je sais que ça n’a pas été facile pour toi, Hermione, mais j’ai besoin de savoir contre quoi je me bats. De toute façon, elle ne semblait pas avoir d’indice la dernière fois…

-Nous ne l’avons pas vue. Nous n’avons aucun moyen de savoir ça. »

Le Garçon Qui A Survécu caressa le dos de sa main avec son pouce, tentant de la calmer, bien qu’elle puisse sentir sa nervosité. « Si j’avais un moyen de le faire, tu sais que je le ferai. Tu étais géniale l’autre fois. Vraiment. Et de toute façon, cette fois, on sait que McGonagall va chaperonner la sortie.

-Le Professeur McGonagall, Harry. »

Il lui sourit, moqueur. « Minerva McGonagall, pour toi.

Hermione soupira, son impuissance la rendant soudain lasse. « Harry, tu ne comprends pas. Je ne peux pas, c’est tout.

-Et pourquoi pas ? » Ron Weasley prit la place face à elle, soupirant lourdement sur la table.

« Parce que… » Elle soupira également, sans pouvoir spécifiquement leur dire pourquoi. Elle n’avait pas confié ses… expériences… de la fois précédente à ses deux meilleurs amis. Ils ne l’auraient pas compris comme elle, sur l’instant. Ils auraient été furieux. « C’est compliqué.

-Quoi, on est trop crétins pour piger ? » Les sourcils oranges de Ron se nouèrent de colère alors qu’il l’étudiait de son perçant regard bleu.

« Non, Ronald. Bien sûr que non. Seulement, tu dois comprendre… ce n’est pas juste le fait que jouer le rôle de Rosmerta était épuisant pour moi. Ce qui était le cas. » Elle soupira encore, totalement incapable de dire la vérité. « Elle est obligée de deviner, vous ne croyez pas ? Un jour dont elle ne se rappelle pas pendant un weekend, quand les élèves de Poudlard sont en visite, c’est une chose. Mais en oublier un autre ? Grotesque ! Elle est obligée de s’en inquiéter.

-Et même si c’était le cas » résonna Harry, « elle le dira à McGonagall. Mais ça ne compte pas pour nous, parce qu’on aura notre réponse.

-Harry, tu ne vois pas comme ça pourrait être dangereux ? Le Professeur McGonagall pensera que l’information a fuité. Ils vont paniquer !

-Ouais » dit Ron, soulignant l’évidence. « Et alors ? Ce sera trop tard pour reprendre les réponses. Et au moins, nous, on saura que personne d’important ne les a eues.

-Exactement » acquiesça Harry. « Et ce n’est pas comme si son plan pouvait changer. C’est très spécifique, comme information. »

Hermione sentit qu’elle perdait le débat. Elle ne pouvait plus que se confesser. « Harry, Ron… vous en comprenez pas. La dernière fois, je… je n’ai pas voulu révéler qui j’étais… j’ai dû tout faire comme Madame Rosmerta l’aurait fait… »

Les deux acquiescèrent. « Ouais » répéta Ron.

« Et ? » demanda Harry.

« Et » soupira-t-elle en leva les yeux au ciel avant de baisser plus encore la voix, « Et, Madame Rosmerta est actuellement impliquée dans une relation sexuelle. »

Pendant un instant, les garçons se contentèrent de la fixer, bouche-bée, sans sembler comprendre. Puis les yeux de Ron se perdirent vers le mur de livres derrière elle. Harry était bien plus inquiet que son meilleur ami. « Quoi ? » demanda-t-il en un sifflement. Elle se contenta d’acquiescer. « Tu as couché ? » A nouveau, elle acquiesça, et laissa son visage s’enfouir entre ses mains. Elle prit une profonde inspiration irrégulière avant de relever les yeux vers ses amis. Leurs expressions brumeuses la frappèrent.

Ron semblait presque navré. « Mais, si tu l’as déjà fait… Enfin, c’est pas comme si tu ne pouvais pas… » Il se tut en s’entendant, réalisant apparemment l’horreur de ce qu’il racontait.

Harry était sur la défensive. « Ben… tu aurais pu prétendre avoir mal à la tête, par exemple. » Elle lui jeta un regard noir et il leva les mains comme pour l’arrêter. « C’est ce que les femmes font, pas vrai ?

-Je ne sais pas, Harry ! Je suis juste une fille de seize ans ! »

Les garçons eurent au moins l’élégance de sembler honteux, avant que Ron ne parle, curieux. « Alors, euh, c’était qui ?

-Quoi ?

-Je veux dire, tu sais, avec qui elle couche ? » L’intérêt dans ces yeux bleu ciel amena Hermione à jeter un regard meurtrier au jeune homme. Ron avait toujours été fan de la sorcière charnue. Son avidité lui donnait le sentiment désagréable qu’il tentait de se l’imaginer. La pensée l’emplit de dégoût, puis de malice.

Elle renifla, hautaine, appréciant l’ironie du fait qu’il serait plus encore dégoûté qu’elle l’était, s’il avait su la vérité. « J’adorerai entendre vos suppositions.

-C’est quelqu’un qu’on connaît, alors ? » lui demanda Harry. Elle se contenta d’un sourire en coin.

Le front de Ron se plissa. « Euh… Lupin ? » Elle secoua la tête, appréciant la façon dont son visage se décomposait. « Lockhart ? Non, bien sûr que non. Il est enfermé à Sainte Mangouste. Et ça peut pas être Sirius. Oh, s’il te plaît, dis-moi que c’est pas un de mes frères. » Hermione hésita un long moment, torturant le crétin avide avant de lentement secouer la tête. Il laissa échapper un soupir de soulagement. « Est-ce que c’est… c’est pas un élève, hein ?

-Non.

-Merde. On connaît qui d’autre?

-Kingsley ? » lâcha Harry, se joignant au jeu avec empressement.

« Non. »

Le regard de Ron s’illumina d’excitation. « Tonks !?

-Merlin non ! »

Ses traits de Weasley étaient défaits. « C’est pas une fille, donc ? » Elle secoua la tête. « Oh, Merlin, ça peut pas être Dumbledore ? » Hermione bondit en arrière, dégoûtée par l’image révoltante qui s’était plantée dans son esprit.

« Lucius Malfoy ? » demanda Harry.

« Mr Lovegood ?

-Peter Pettigrew?

-Goyle?

-Crabbe?

-Pas un Mangemort, alors? »

Hermione hésita. « Pas… exactement. »

Les deux garçons froncèrent des sourcils, confus, et semblèrent comprendre exactement au même instant, bondissant en arrière d’aversion. « Merde, Hermione » dit Ron, « Je suis tellement désolé. »

Il y eut un silence gêné. « Ce n’était pas si mal, en fait » admit-elle.

« Tu es cinglée ? » le visage du rouquin était pâle et crispé. « On parle de… celui que je crois…

-Snape ? » demanda Harry, semblant espérer se tromper.

« Le Professeur Snape, Harry. »

Les deux garçons s’effondrèrent en un bel ensemble. « Beuuuurk » émirent-ils en cœur.

Hermione roula des yeux. « Vous seriez surpris de savoir qu’il est en fait assez… suave. » L’aveu sonnait bien plus ridicule qu’un mois auparavant. Ils réagirent en tirant la langue, nauséeux, et en agitant les mains devant son visage comme pour l’empêcher d’en dire plus. « Enfin, votre précieuse Rosmerta semble certainement le penser. Après tout, c’est elle qui couche avec lui. »

Ron écarquilla les yeux de compréhension. « Mais non » protesta-t-il.

Hermione renifla. « Je t’assure que si.

-Et toi… » Harry se tut, incapable de formuler l’horreur se déroulant dans son esprit. Pendant un long instant, les deux garçons fixèrent simplement la surface de la table, leurs yeux observant les horreurs invisibles comme si elles se déroulaient juste devant eux.

« Beh ! » crièrent-ils.

« Désolé, Hermione » dit finalement Ron. « Je comprendrais que tu ne veuilles plus jamais boire de Polynectar.

-Attends une minute. » Harry était courroucé de cette nouvelle menace contre son plan. Soudainement, les choses ne lui obéissaient plus. « Ce n’est pas comme si elle devait coucher encore avec lui. Dis-lui que tu es malade. Dis-lui que tu as… tu as… tu sais…

-Quoi ? » cracha Hermione, impatiente.

« Que tu… qu’il y a… que tu as tes… tu sais… » Harry semblait manquer de mots pour cela. « Laisse tomber. »

Hermione faillit en rire. « Le Professeur Snape est un homme adulte. Je pense qu’il en sait un peu plus sur… ça… que toi. Et si c’est le cas, il saura que si je n’avais pas mes… ça… » elle ne put s’empêcher de glousser en voyant l’expression horrifiée des garçons, « … la dernière fois, je ne devrais certainement pas les avoir exactement quatre semaines plus tard.

-Il sait peut-être pas » protesta faiblement Ron.

Hermione leva les yeux au ciel. « Ronald, je pense que tu vas juste devoir me faire confiance là-dessus. Le Professeur Snape en sait bien plus sur le corps féminin qu’aucun de vous. » Les garçons rougirent douloureusement, et tournèrent le regard, comme incapables de la regarder. « Oh, arrêtez, ok ? Ce n’est vraiment pas si mal ! »

Harry leva un regard timide vers elle. « Alors… tu vas le refaire ?

-Je… » La mâchoire d’Hermione se referma brutalement alors qu’elle réalisait qu’elle était piégée. « Bon, ok. Je suppose que je n’ai pas le choix. Mais c’est la dernière fois! Que j’aie ou pas la réponse. »

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Le jour de la seconde sortie à Pré-Au-Lard fut plus froid encore que le premier. Hermione ne savait pas vraiment si elle frissonnait à cause du froid ou de la peur. Ce n’était pas comme avant, quand elle n’avait aucune idée de ce qui arriverait en passant cette trappe. Cette fois, elle savait comment jouer. Non, cette fois, sa peur tournait autour d’un certain Severus Snape.

Pendant des jours, après son dernier passage à Pré-Au-Lard, Hermione n’avait pas été capable de regarder son professeur en face. Pendant des semaines, elle n’avait pu arrêter de penser à lui. Rien ne pourrait jamais la pousser à le voir comme avant. Elle le connaissait d’une façon totalement différente, et cela ne pouvait être effacé. Son professeur lui avait involontairement donné une immense quantité de plaisir, et Hermione n’était pas sûre de savoir quoi faire si cela recommençait. Peut-être était-ce le plus effrayant.

Se tenant sous la trappe menant au sous-sol de Madame Rosmerta, le Trio d’Or hésita. Le mauvais pressentiment n’était pas aussi mauvais que la dernière fois. Bien sûr, cela pouvait aussi être parce qu’elle était excitée de voir son professeur. Ce n’est pas le but de cette mission se dit-elle. Il ne fallait pas qu’elle oublie leur objectif. Mais alors Harry se tourna vers elle et croisa son regard dans les ténèbres brumeuses du tunnel. « Il n’est pas trop tard pour faire demi-tour » lui dit-il, semblant enfin repentant. Hermione lui jeta un regard noir. Même s’il l’avait poussé à le faire cette fois-ci, même si elle s’était disputée contre lui, il lui disait maintenant qu’elle pouvait revenir à la sécurité et au confort du château, et que tout irait bien. Enfin, c’était trop tard.

« Oh que si. »

L’Elu ne sut que répondre. Il déglutit simplement et leva les yeux sur la trappe. Avec une dernière profonde inspiration, ils montèrent dans le cellier des ‘Trois Balais’. Il fallut cette fois plus longtemps pour que Rosmerta apparaisse, mais la nervosité d’Hermione ne redescendit pas. Leur dernière tentative n’avait pas été facile, et elle n’était pas pressée de retenter l’expérience. Heureusement, Rosmerta finit par apparaître. Ils la droguèrent à nouveau puis la cachèrent alors qu’Hermione transformait et altérait ses vêtements. Quand ils eurent fini, ils s’entreregardèrent. Enfin, plus ou moins, puisque les yeux de Ron dérivaient vers les seins d’Hermione. « Tu ne crois pas que… » commença-t-il tout bas.

Hermione lui jeta un regard noir, croisant les bras sur sa poitrine jusqu’à ce qu’il la regarde dans les yeux. « Quoi, Ronald ? »

Le garçon déglutit. « R-rien. »

Elle leva les yeux, tourna le dos aux garçons et commença à monter l’escalier. C’était comme si elle était derrière la scène d’une quelconque grande production d’opéra, habillée pour le rôle de la jolie barmaid, amante secrète du mystérieux espion. Un frisson parcourut son dos. Ce n’était pas une scène qui l’attendait de l’autre côté de la porte. L’éclat de lumière, en dessous, la mènerait tout droit en une position très réelle et dangereuse. Si elle échouait, les conséquences seraient pires que quelques tomates pourries. Elle inspira profondément, réalisant une fois encore qu’ils étaient restés atrocement longtemps dans le cellier. Elle espéra que Rosmerta n’avait pas été chercher quelque chose de trop important, ou elle saurait vite ce dont il s’agissait, et passa la porte. Un frottement de soie contre sa cheville fut suffisant pour lui dire que les garçons étaient passés, et elle ferma la porte. Elle était là, étoile du spectacle, prête à jouer son rôle, prête à faire face à son public.

Prendre le rôle était bien plus facile la seconde fois. Elle avait déjà le sentiment de connaître sa routine. Les enjeux ne semblaient pas aussi élevés, même si elle savait à quoi s’attendre. Elle savait qu’ils étaient plus élevés que ce qu’elle s’était imaginé précédemment. Cette fois, elle pouvait bien être à nouveau séduite par le Maître des Potions. Et le permettrait-elle ? Elle n’était pas vraiment sûre. Bien sûr, cette fois, Harry et Ron voudraient savoir. Elle pouvait toujours mentir… Oh, pourquoi pensait-elle à ça !? C’était vraiment absurde.

Mais alors, il fut là. Quand le sombre professeur passa les portes de son humble établissement, le cœur d’Hermione s’affola de nervosité et de désir. Elle l’avait vu presque chaque jour depuis la dernière fois. Mais il ne l’avait pas vue. Pas la même elle. Pas la elle qu’il avait sautée dans la chambre en haut des escaliers. Pas la elle en qui il s’était répandu comme si rien au monde n’était plus doux. Ses yeux étaient insondables alors qu’il traversait le pub bondé. Son visage était un masque neutre d’espion entraîné. Pendant un instant, elle douta même que ça avait été lui. Un autre homme avait-il pu incarner le Maître des Potions comme elle avait incarné la barmaid ? Mais c’était trop ridicule pour être vrai. Le Serpentard était un gardien de secret bien plus subtil et expérimenté qu’elle. Sa vie en dépendait.

Malgré elle, Hermione sentit son visage chauffer alors que l’homme approchait. Ses capes noires tourbillonnaient derrière lui comme les nuages d’une tempête sur la mer. Il prit un siège au bar et arqua un sourcil quand elle croisa enfin son regard. Quand aucun mot ne sortit de cette bouche parfaitement sculptée, Hermione leva le menton et tenta de lui sourire. « Comment puis-je vous aider, monsieur ? » demanda-t-elle.

Il releva la tête en réponse, et baissa sur elle un regard chargé de dérision. « M’as-tu jamais vu commander autre chose que du scotch ? » lui demanda-t-il.

Hermione secoua la tête, la réponse apparente dans la façon dont il avait formé la sienne. Elle lutta pour ne pas rougir et réagit défensivement, arquant son délicat sourcil. « Je pensais juste devoir demander » dit-elle, se détournant pour remplir un petit verre. Quand elle plaça le shot devant son professeur, elle repartit sans un mot. Mais elle pouvait sentir son regard dans son dos, même quand chaque regard vers lui disait le contraire.

Elle était occupée à faire semblant de ne pas regarder le sombre professeur quand la Directrice adjointe passa le seuil. Le cœur d’Hermione faillit s’arrêter, et elle se rappela le but original de son déguisement. Minerva McGonagall était celle qu’elle devait voir. Et la femme était là, ici et maintenant, sous ses yeux. « Comment puis-je vous aider, Professeur ? » demanda-t-elle à son aînée.

McGonagall lui jeta un sourire pincé. « Quelque chose de fort » fut tout ce qu’elle dit. « La semaine a été difficile. Le mois a été difficile, d’ailleurs.

-Je vois » répondit Hermione, versant un Scotch à son professeur. « Des soucis à l’école ? »

Le Professeur McGonagall acquiesça. « Sous la forme du plus odieux crapaud ayant jamais passé nos portes. »

Hermione manqua de s’étouffer. Elle n’avait jamais entendu les professeurs émettre un mot contre Ombrage, même s’il avait été évident qu’ils le voulaient. « Un crapaud, dites-vous ?

-En effet. Une créature ignoble et terrible. Vous devez avoir entendu les rumeurs. »

La barmaid hocha la tête en signe de compassion. « Un autre laquais de Fudge. »

La tête de la sévère femme se releva si vite qu’Hermione craignit d’avoir fait une erreur, mais McGonagall se contenta de rire et d’acquiescer. « En effet » approuva-t-elle, sirotant son verre. « Et tentant de renforcer son opinion que Vous-Savez-Qui n’est pas de retour.

-Vraiment ? » Un petit frisson d’excitation fit trembler la gorge d’Hermione. « Bien sûr, nous savons que tout cela n’est qu’un tas de bouse de dragon. »

McGonagall croisa son regard. « Eh bien, bien évidemment. Harry Potter a vu l’homme lui-même, récupérant son corps dans ce cimetière à la fin de l’an dernier. Vous ne croyez certainement pas ces non-sens imprimés dans la Gazette, ces derniers temps.

-Pas un mot » s’empressa de la rassurer Hermione. Elle pouvait sentir que c’était sa chance, mais elle ne pouvait savoir comment demander. « Bien sûr, on peut se demander pourquoi le sorcier a été si silencieux. S’il avait repris le pouvoir, je veux dire, ne serions-nous pas en enfer ? »

Le Professeur de Métamorphose tendit une main au-dessus du bar pour couvrir celle de sa cadette. « Il rassemble ses forces alors que nous parlons » expira-t-elle.

« Ses forces ? » la poussa Hermione.

Son professeur acquiesça, et lui désigna son verre pour en avoir un autre. L’excitation enflait dans le cœur d’Hermione, mais elle avait besoin de maintenir sa position. Elle en profita pour emplir les verres de plusieurs autres clients et elle revint vers elle en affichant une expression curieuse. McGonagall n’avait pas besoin de plus d’encouragements. « Il cherche quelque chose » souffla-t-elle. Quelque chose qu’il n’avait pas la dernière fois.

« Ah oui ? » Hermione retenait presque son souffle lorsqu’elle se pencha vers elle, se préparant à souffler le secret si désiré à son oreille. Soudainement, la porte du pub fut ouverte, et deux hommes étranges entrèrent. Hermione ne les avait jamais vus auparavant. Le dos de McGonagall se redressa si vite qu’il fut miraculeux que rien ne craque. Les deux hommes s’avancèrent jusqu’à une table directement près d’elle, et le professeur sirota ostensiblement son scotch. Le sens était évident. Elle ne risquerait pas de parler d’une chose pareille devant eux.

La Maîtresse des Métamorphoses partit peu de temps après et Hermione se força à aller servir les nouveaux arrivants et regrettant de ne pouvoir partir à toutes jambes alors qu’elle versait leurs Whiskeys Pur Feu. Elle avait été si proche ! La déception l’envahissant, Hermione ne se sentit pas même nerveuse quand elle approcha à nouveau le Directeur de Serpentard. Il lui fallait un autre scotch et il lui jeta un regard noir, puisqu’elle l’avait fait attendre, mais elle ne pouvait moins s’en soucier. C’était déjà apparent ; ce jour avait été une autre perte de temps. Elle n’aurait pas de réponse de la part du Professeur McGonagall aujourd’hui. Si près ! Elle avait été si près !

« Mauvaise journée ? » Le baryton de velours du Maître des Potions la prit par surprise, et elle leva les yeux pour découvrir ses yeux sombres étinceler d’amusement. Il appréciait son humeur noire. Sale con !

« Mauvaise semaine » confessa-t-elle avec un regard noir.

« Moi aussi » dit-il en tapotant le rebord de son verre pour une recharge. Elle s’exécuta sans courtoisie, la colère vrombissant dans chacun de ses os. Encore cinq secondes et elle aurait eu sa réponse. Ces sales cons ! Elle les blâmait d’avoir ruiné tout ce pourquoi elle avait travaillé si dur. Elle n’avait fait que perdre son temps. Et tout était de leur faute ! « Tu sais, » lui dit son professeur d’une voix si basse qu’elle dut tendre l’oreille pour l’entendre « tu es incroyablement belle quand tu es en colère. »

Le soudain compliment lui fit écarquiller les yeux, et ses lèvres s’entrouvrirent alors qu’elle regardait autour d’eux pour s’assurer que personne n’avait entendu. Les tabourets de bar les plus proches étaient vacants et les autres consommateurs étaient concentrés sur leurs propres conversations. Elle s’avança vers lui, attirée par sa voix si dangereuse, désirant qu’il le dise encore. Dans sa chambre, tard le soir, elle pourrait prétendre qu’il lui parlait à elle. « Vraiment ?

-Oui » souffla-t-il. « Tes joues sont rougies et tes lèvres sont gonflées de passion comme si je venais de quitter tes draps. Tes seins s’agitent, me taquinent de plus en plus avec l’idée qu’ils pourraient jaillir de ta robe à tout instant pour que je les voie. Même tes cheveux semblent boucler plus encore sous la colère, me donnant envie d’y plonger les doigts pour te tenir en place. Aimerais-tu ça ? »

Hermione avait le souffle coupé. « Tu aimes mes cheveux?

-Ils sont aussi sauvages que toi. Un point d’attache parfait pour te tenir en place pendant que je me fais plaisir. Dois-je venir à toi ce soir ? »

Il lui donnait le choix. C’était l’instant idéal pour lui dire ‘non’. C’était sa chance de lui donner une excuse plutôt que de compliquer plus encore la chose avec un autre rendez-vous interdit sous les draps. « Oui » lui dit-elle en un aveu essoufflé. Ce n’était pas la réponse formée par son esprit, mais elle ne semblait pas pouvoir contrôler sa bouche, tandis qu’elle plongeait dans son regard machiavélique.

« Je bande rien qu’à y penser » expira-t-il en baissant les yeux sur l’avant de son pantalon. De cet angle, elle ne pouvait rien voir, mais la perspective de son excitation fit frémir son corps de désir. Et elle l’aurait bien assez vite.

Les hommes qui avaient ruiné sa journée commencèrent à crier dans sa direction. Apparemment, ils attendaient un autre verre depuis un certain temps. Elle se pressa vers eux avec une bouteille, remplit le verre d’un autre homme en chemin, et tenta de ne pas envoyer chier les bâtards. « C’est mieux ! » lui dit l’un deux alors qu’elle se penchait pour remplir son verre.

« C’est combien pour tripoter tes nibs ? » demanda l’autre en fixant sa poitrine alors qu’elle s’empressait à les écarter de sa vue.

L’autre attrapa son poignet, la rabaissant, les faisant tous deux rire. Elle s’attendait à moitié à ce que le Maîtres des Potions vienne à sa rescousse, mais un regard dans sa direction le révéla jetant un regard meurtrier à son verre vide, déterminé à ne pas remarquer ce qui arrivait. « Jolie paire. Ca vaut bien une ou deux noises. » Les deux hommes ricanèrent tandis qu’Hermione s’échappait de leur prise et les foudroyait du regard. Elle se détourna pour filer à grands pas et n’aurait pas dû être surprise quand une de leurs mains crasseuses se tendit pour attraper ses fesses, avant qu’elle ne soit trop loin. Elle fit volte-face, enragée, incertaine de ce que les femmes faisaient dans ce genre de situation. La vraie Rosmerta aurait été mieux préparée, c’était sûr. Sans rien à dire, elle se dirigea de nouveau vers le bas.

« Je te file un gallion pour écarter tes jolies cuisses par ici ! »

Ca suffisait. La colère justifiée d’Hermione submergea son sens de prudence et elle revint vers eux. « Ce n’est pas ce genre d’établissement ! » Son cri de colère attira plus encore l’attention sur eux, mais la Gryffondor en elle n’allait pas se taire. « Si vous ne pouvez pas vous comporter correctement, je vous prierai de partir ! » Le pub devint alors silencieux, et les deux hommes lui jetèrent un regard noir avant de s’entreregarder. Lentement, ils se levèrent ; leur attitude était agressive. Pendant un instant, Hermione fut sûre qu’ils allaient l’attaquer, mais elle ne trembla pas. L’un deux cracha, l’autre renversa la table, tirant un cri de choc dans la foule. Ils claquèrent la porte en partant et Hermione remarqua un peu tard le rythme affolé de son cœur. Elle avait apparemment retenu son souffle, et un mauvais pressentiment l’envahit. Elle espérait désespérément ne pas avoir causé de souci à la vraie Rosmerta.

Après avoir redressé la table, Hermione revint au bar, revenant à son professeur comme pour lui demander si elle avait fait ce qu’il fallait. Son regard étincela, il lui lança un sourire en coin, avec quelque chose comme de la fierté. Elle ne put que s’empêcher de s’effondrer de soulagement. Il aurait su si ces hommes avaient été vraiment dangereux. Et dans ce cas, il ne lui aurait pas ainsi souri. Elle soupira, jeta un regard noir au bar avant de remplir son verre.

« Journée difficile » commenta-t-il. Le pub était de nouveau bruyant, mais elle vérifia tout de même que personne n’écoutait. L’espion entraîné était plus précautionneux qu’elle ne le serait jamais, se dit-elle. Mais elle voulait en être sûre. Quand il se pencha vers elle, sa voix était un grondement dangereux. « Emmène cette colère avec toi au lit, ce soir. Je veux te baiser jusqu’à ce que tu l’oublies. » Ses paroles envoyèrent un éclair de chaleur en elle, et elle émit un gémissement entre ses lèvres entrouvertes alors que des images emplissaient son esprit. Il me veut. C’était tout ce à quoi elle pouvait penser. Pendant des semaines, elle avait eu ce désir pour lui, et ce soir, il serait sien.

La journée passa lentement et sa colère retomba en une tension ennuyée et amère. Le Maître des Potions ne resta pas, il partit comme la fois précédente, promettant de revenir. Il revint également plus tôt, but plus encore de scotch alors que la foule se réduisait lentement à rien. A deux heures du matin, Hermione prit une autre gorgée de Polynectar, attendant avec nervosité d’être seule avec le professeur. Elle fut surprise quand les clients restant sortirent immédiatement et que son professeur se leva pour verrouiller la porte. Le goût de sa potion était toujours sur sa langue lorsqu’il commença à avancer vers elle. Il saura ! Elle chercha désespérément un plan, et tendit une main instinctive vers la bouteille de scotch. « Tu bois avec moi ? » offrit-elle en s’en versant un avant qu’il ne puisse protester.

« Certainement » acquiesça-t-il, bien qu’il en ait déjà bu plusieurs au cours des deux heures ayant suivi son retour.

Elle déglutit rapidement le liquide doré, qui lui brûla la gorge et ses yeux piquèrent de larmes, mais elle camoufla sa réaction sous un sourire C’était douloureux mais nécessaire, si elle voulait flouer l’espion Serpentard. Mais le goût persistait. Deux généreuses gorgées de plus rincèrent la potion, mais lui montèrent droit à la tête, et la pièce vacilla étrangement. Elle croisa son regard, si sombre et lourd de promesses. Il la regardait, attendant, pensant à ce qu’ils allaient bientôt faire. Oh, Merlin. Pourquoi lui avait-elle dit de revenir le soir ? A quoi avait-elle pensé ? Elle avait eu une chance de le repousser. Il la lui avait donnée, par Merlin. Et elle l’avait tout de même invité à revenir au pub, avec la promesse inhérente qu’elle l’emmènerait à son lit et lui laisserait faire ce qu’il voudrait de son corps. Enfin, pas de son corps… mais c’était tout de même elle. Et ne l’avait-elle pas condamné la fois précédente pour coucher sans sentiments ? Pourquoi voulait-elle encore de ça alors que ça l’avait laissée si mal ? Mais ce n’était pas simplement du sexe qu’elle voulait. Dans ce cas, Ron Weasley aurait été ravi de s’en charger. C’était son professeur qu’elle désirait ; être plus proche de lui ; avoir un aperçu du monde du sombre sorcier qu’elle n’aurait jamais connu auparavant. Elle le désirait lui, spécifiquement. Cela valait le coup, se dit-elle. Elle ne regrettait pas la fois précédente et elle voulait le refaire.

« La journée a été longue » gronda le Professeur Snape d’une voix dangereuse. Il tendit la main vers la bouteille et versa une belle quantité dans chaque verre. Hermione déglutit. C’était risqué. Elle jouait avec le feu. Elle devait être prudente. Et il écartait toute sa prudence en la faisant boire.

« En effet » acquiesça-t-elle en tendant la main vers le shot. Cette fois, elle savait à quoi s’attendre, mais cela ne rendait pas la tâche plus facile à accomplir. Au contraire, connaître le feu ignoble qui brûlerait sa gorge la rendait plus hésitante qu’auparavant. Mais son suave aîné descendit son verre d’une ample gorge et Hermione ne put qu’en être impressionnée. Ca, elle en était sûre, était la façon dont une barmaid devait savoir boire. Mais maintenant, il n’était pas temps de tester ça. A la place, elle s’assura de prendre de petites gorgées, savourant le liquide dans sa bouche, même s’il lui donnait envie de vomir. Il rit.

Quand son verre fut vide, le Maître des Potions se leva, profitant de son hésitation à remplir leurs verres, et fit le tour du bar pour prendre sa main. « Y allons-nous ? » demanda-t-il, croisant son regard malgré les ténèbres.

« Oui » souffla-t-elle, le scotch ayant amoindri ses pensées et mis le feu à son sang. Ce fut avec une grande impatience qu’ils montèrent lentement l’escalier.

La pièce était sombre, et aucun d’eux ne chercha à changer cela. Son professeur trouva son corps de ses mains et l’attira contre le sien, rencontrant enfin sa bouche de la sienne. Elle gémit contre son contact, goûtant ses lèvres avec un désir qu’elle ne s’était pas autorisée la première fois. Que ce soit mal ou pas, il était trop tard pour faire demi-tour. Autant en profiter. Que la culpabilité revienne au réveil. Pour l’instant, l’homme qui l’avait gardée debout toute la nuit avec d’étranges émotions tourbillonnant dans son ventre était là, elle pouvait le toucher et le tenir et le chérir. Elle savait maintenant ce qu’avaient été ces étranges émotions ; qu’elle avait été crétine de considérer que ce n’était qu’une simple excitation. Luxure. Admiration. Elle le voulait, plus qu’elle avait jamais voulu quiconque de sa vie. Elle voulait ce qu’il lui avait donné la dernière fois, et elle voulait de ça maintenant.

Quand il glissa sa langue dans sa bouche, Hermione s’ouvrit pour lui, lui rendant la pareille tandis que ses mains se plongeaient avec impatience dans ses cheveux noirs. Elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de lui plus près. Immédiatement. Ses mains étaient sur ses boutons, déballant son corps du bout des doigts. Il gronda, apparemment excité, et ses mains vinrent saisir ses fesses, l’attirant fort contre son érection rigide. Elle pouvait sentir sa longueur au travers de ses jupes, aussi dure que l’acier. C’était incroyable. C’est ton professeur, se rappela-t-elle. Ouais, mais elle le savait. Elle savait qui c’était. Et elle le désirait. « Je veux te goûter » s’entendit-elle confesser. Le goûter était quelque chose qu’elle pourrait garder pour elle à jamais. Peu importe ce qu’il faisait, elle connaîtrait toujours son goût.

Son professeur gronda et mordilla sa lèvre, déplaçant ses mains sur ses épaules et la pressant à genoux. Elle s’exécuta, prête, avide, anxieuse. Ses doigts étaient maladroits alors qu’ils s’activaient pour libérer sa queue, mais un rapide mouvement de main de Severus suffit pour que les boutons se défassent, et qu’elle jaillisse. Elle haleta lorsque la tête frappa sa lèvre supérieure et saisit sa longueur d’une main. Il gronda alors qu’elle avançait lentement sa bouche vers lui, taquine, soufflant un air chaud contre le sommet alors que sa main allait et venait. La pointe de sa langue sortit pour le goûter et il bondit en avant, avide d’en avoir plus. Elle rit d’une voix sensuelle qui la surprit elle-même et souffla dans les ténèbres « Patience. » Mais alors ses mains plongèrent dans ses cheveux et son désir pour lui la poussa à vouloir fondre. Elle ramena à nouveau sa langue sur lui, le goûtant cette fois avec plus d’attention. Ses mains se resserraient sur ses mèches bouclées, les tordant comme pour se garder sous contrôle, et la douleur la fit sourire, même si ses yeux brûlaient de larmes.

Elle le prit alors en bouche, et il gémit si sauvagement qu’elle crut qu’elle allait mourir de désir. Comment pourrait-elle jamais écouter à nouveau des cours donnés de cette voix lourde de soie ? Pendant quelques longues minutes, elle le taquina d’un rythme si lent qu’il se transforma en torture, glissant de haut en bas ses lèvres charnues sur sa queue. Il haletait dans les ténèbres, mais bientôt, il ne put plus le supporter. Ses yeux croisèrent les siens et ses vêtements disparurent en un éclair de magie. Puis ses mains forcèrent sa tête plus vite et plus fort contre sa queue jusqu’à ce qu’il s’enfonce dans sa gorge. Instinctivement, elle l’ouvrit pour lui, s’étouffant alors qu’il prenait son plaisir, et brûlante du plaisir que cela lui donnait.

Soudainement, il cessa, la tira sur ses pieds puis vers le lit. « Tu as aimé ça ? » lui demanda-t-il, sa voix profonde rauque de passion.

« Oui » admit-elle en un soupir, le repoussant sur le lit pour venir le chevaucher. Dès qu’elle l’eut fait, elle réalisa qu’elle ignorait totalement comment être au-dessus. Mais il sembla aimer l’idée, elle décida donc de suivre son intuition. Le scotch lui avait donné du courage et pris sa peur de le décevoir. Tout ce qui comptait était son plaisir à elle, et ce corps, sous le sien, sembla comprendre la chose.

Elle prit sa bouche, frottant son corps au sien tout en gémissant d’un plaisir puissant. Elle n’aurait pas une autre de chance pour cela, elle devait donc s’assurer que ça compte. « Merlin, tu es trempée » gémit-il contre sa bouche, amenant une main là où elle glissait sur sa queue douloureuse. Ses doigts, contre sa peau, la firent gémir comme un animal sauvage, mais elle s’entendit à peine. Il frottait juste au bon endroit, et Hermione pensa qu’elle allait éclater sous son contact. Elle s’agita, impatiente, contre sa main, la friction chaude et glissante la rendant folle. Jamais n’avait-elle ressenti un tel plaisir.

Soudainement, elle jouit, criant alors que des éclats de feu traversaient son corps en une extase douloureuse. Elle pouvait bien l’avoir meurtri pour toute la force qu’elle avait mise dans ses mouvements, mais la pensée ne lui vint jamais. Avant qu’elle ne soit retombée de son orgasme, elle se retrouva à plat sur le dos, et son professeur écarta ses cuisses. « Merde ! » cria-t-il en s’enfonçant en elle. « Si trempée. » Il commença à se jeter contre elle, presque violemment, avec autant d’ardeur qu’elle précédemment. La sensation de sa queue en elle donna envie à Hermione de couiner. Elle ne s’était jamais sentie si totalement possédée, ni n’en avait eu la chance, et chaque sensation la faisait crier à pleine gorge. Il ramena ensemble ses seins imposants alors qu’il la baisait, les fixant au lieu de son visage. Et quand il vit, sa voix fut un reniflement râpeux, arraché aux tréfonds de son être, et son souffle chaud caressa sa gorge en bouffées chaudes. Alors qu’il retombait, sa bouche rencontra la chair tendre de sa nuque fine et il la mordit fort, la taquinant de ses dents pour qu’elle crie de douleur agréable. Puis, il s’effondra près d’elle, usé et épuisé. Et ils apprécièrent un moment de repos tandis que l’alcool et le contrecoup du plaisir frémissaient dans leurs corps.

Et Hermione s’endormit.

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Note de llorolalluvia: J’ADORERAIS savoir ce que vous en pensez! Merci de prendre le temps de laisser une petite review ! Vos opinions signifient tout pour moi!

:} llorolalluvia

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Note de Cricri: Série très chaude… Mais que va-t-il se passer pour Mione? Le réveil réveil risque d’être pénible…

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Note de Dramionedu21 : oh. Mon. Dieu ! Elle ne peut juste pas couper iciiii!! Une fin de chapitre très très chaude! XD Un Snape apparemment très sexy XD

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